Les onglets "publicités" et "applications" ne sont pas moins flippants. Le premier dresse mon profil publicitaire en fonction des pages que j'ai "aimées" et d'autres critères qui m'échappent. Le résultat est d'une pertinence variable : pour Facebook, je suis intéressé par les jeux vidéo (d'accord), le marketing (ah bon ?), la réunion du G20 (je n'y pense pourtant pas si souvent), les abeilles (heu…) ou encore les pieds nus (tout cela devient vraiment bizarre).J'y trouve aussi le récapitulatif des huit dernières publicités sur lesquelles j'ai cliqué, ainsi que la liste des annonceurs qui ont accès à mes coordonnées. Pas de surprise pour certains : je possède une PlayStation, j'ai sans doute dû avoir un vieux compte qui traîne sur vente-privee.com et j'ai déjà utilisé Airbnb et Uber. D'autres me rendent plus circonspect : je n'ai jamais mis les pieds chez Best Buy, sorte de Darty américain, et je ne suis pas davantage client de Sally Beauty, qui se présente comme "le plus grand vendeur de produits de beauté au monde".